À l’invitation des Champs Libres et du journal Le Monde, des lycéen·nes et des étudiant·es de Sciences Po Rennes ont carte blanche pour partager les sujets qui leur tiennent à cœur pour cette troisième édition du festival Nos futurs, du 21 au 24 Mars 2024.
Le vote est-il « has been » ?
Jeudi 21 mars - 18h30 - Auditorium
En juin 2024, se tiendront les élections européennes. Accentueront-elles l’éloignement des urnes des électeurs, notamment des jeunes ? La croissance de l’abstention est-elle synonyme de crise démocratique ? Comment l’articuler alors avec la montée d’autres formes de prise de parole et d’action citoyennes ? En somme, se désintéresser du vote signifierait-il nécessairement se désintéresser de la politique ?
Face à l’urgence climatique, faut-il en finir avec le capitalisme?
Vendredi 22 mars - 18h30 - Auditorium
D’une dénonciation du rôle de l’homme dans le réchauffement climatique, faut-il basculer à une remise en cause globale du capitalisme et penser la crise non plus en termes « d’anthropocène » mais de « capitalocène » ? Est-il acceptable d’épuiser des ressources naturelles tant que la technologie peut compenser cette perte ou faut-il s’assurer que certaines ressources seront durablement maintenues pour le bien des générations futures ?
Doit-on donner son avis sur tout?
Samedi 23 mars - 15h - Auditorium
Sur les réseaux sociaux, au bistrot ou en soirée, s’interroger sur l’actualité fait partie de notre quotidien. Mais face à la libération de la parole et à la culture de l’entre soi, les opinions sont de plus en plus tranchées et la pensée complexe trouve difficilement sa place. Alors, comment partager son avis ? Doit-on le faire ou a-t-on le droit de se taire ? Quelle place pour la nuance et le débat ?
Les quartiers populaires, mal-aimés des médias ?
Samedi 23 mars - 17h30 - Auditorium
Les quartiers populaires font l’actualité lorsqu’ils s’embrasent pendant les émeutes, qu’ils sont gangrenés par le trafic de drogue ou lorsqu’ils battent des records de chômage. Un pan de la réalité mis en lumière par les médias, souvent accusés de relayer une image exclusivement négative des banlieues. Comment informer sur ces sujets sensibles ? Comment mettre en valeur les initiatives positives ? Est-il possible d’éviter un traitement stigmatisant ?
Féminismes : dans la lignée de nos aîné·es ?
Dimanche 24 mars - 15h - Auditorium
Si le féminisme se conjugue au singulier, il se pense au pluriel. Les luttes et moyens d’actions des militantes s’inspirent les uns des autres mais diffèrent aussi, en fonction des courants de pensées et des époques. Comment ces héritages se transmettent-ils ? Féministes d’hier et d’aujourd’hui peuvent-elles se comprendre ?