Les horizons, cartographie des possibles

Public : Professionnels

Aglaé Bory, Horizons, Maud Lelièvre sur la terrasse de son atelier, CC BY-NC-SA, Collection Musée de Bretagne

Public : Professionnels

Aglaé Bory - 2021

28 photographies

Dans cette série, produite dans le cadre d’une résidence de création à La Gacilly, Aglaé Bory interroge l’espace intime et poétique de l’horizon, insaisissable et omniprésent dans nos paysages : ligne mouvante, point de convergence de nos regards et de nos pensées, mais aussi démarcation entre le visible et l’invisible.

Photographie d'une campagne, dans une très légère brume : un ciel bleu pâle, des arbres noirs déplumés, des champs verts, et quelques nuages jaunes. Au premier plan, un abri en dur briques de ciment, un toit de tôle ; un plus petit abris en bois, et deux moutons : l'un dos tourné à l'objectif, l'autre le regardant.
Aglaé Bory, Horizons, CC BY-NC-SA Photographie d'une campagne, dans une très légère brume : un ciel bleu pâle, des arbres noirs déplumés, des champs verts, et quelques nuages jaunes. Au premier plan, un abri en dur briques de ciment, un toit de tôle ; un plus petit abris en bois, et deux moutons : l'un dos tourné à l'objectif, l'autre le regardant.
Sur un toit d'ardoises, devant un grand contenaire en plastique noir, se tient une femme en tablier. Elle tient ses mains couvertes d'argile blanche devant elle et regarde à droite de la photo avec un air contemplatif, les lèvres un  peu serrées. Elle a les cheveux attachés en chignon bas. Derrière elle, on distingue d'autre toits, quelques cîmes d'arbres, et un ciel bleu clair.
Aglaé Bory, Horizons, Maud Lelièvre sur la terrasse de son atelier, CC BY-NC-SA, Collection Musée de Bretagne Sur un toit d'ardoises, devant un grand contenaire en plastique noir, se tient une femme en tablier. Elle tient ses mains couvertes d'argile blanche devant elle et regarde à droite de la photo avec un air contemplatif, les lèvres un peu serrées. Elle a les cheveux attachés en chignon bas. Derrière elle, on distingue d'autre toits, quelques cîmes d'arbres, et un ciel bleu clair.

— Aglaé Bory, interrogation sur Horizons

"Nous avons besoin plus que jamais d’horizons partagés. Nous faisons des images pour créer du sens, pour réinventer les liens qui fondent une société, pour nous redonner des horizons communs, une identité en mouvement et pour ainsi faire histoire."

Sur l'eau se dresse une petite cabine en bois, qu'on suppose être un bateau. On y accède par un ponton en plastique flottant. Derrière, la forêt, et le ciel bleu parsemé de quelques nuages. la lumière est rasante mais pâle.
Aglaé Bory, Horizons, CC BY-NC-SA Sur l'eau se dresse une petite cabine en bois, qu'on suppose être un bateau. On y accède par un ponton en plastique flottant. Derrière, la forêt, et le ciel bleu parsemé de quelques nuages. la lumière est rasante mais pâle.

Par ce travail réalisé en immersion avec celles et ceux qui habitent, travaillent, rêvent les paysages photographiés, Aglaé Bory s’approprie l’histoire de chaque individu et la réinvente par ses compositions avec un jeu de surimpressions narratives dans ses images. Cette série nous laisse ainsi apercevoir l’infini des possibles de nos ruralités.

Devant un champs d'herbes folles grillées, dans le tier inférieur de la photographie, un homme aux cheveux brun longs, parsemés de cheveux blancs, les yeux fermés de concentration, joue une sorte de flute en bois sans bec, avec des lignes vertes foncées. Ses doigts portent tous les même symbole simple tatoué. Son manteau est noir et rappelle les arbres présents en fond.
Aglaé Bory, Horizons, Eddy Geraldes jouant de la flûte , CC BY-NC-SA, Collection Musée de Bretagne Devant un champs d'herbes folles grillées, dans le tier inférieur de la photographie, un homme aux cheveux brun longs, parsemés de cheveux blancs, les yeux fermés de concentration, joue une sorte de flute en bois sans bec, avec des lignes vertes foncées. Ses doigts portent tous les même symbole simple tatoué. Son manteau est noir et rappelle les arbres présents en fond.